Livre pour les parents « Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? »

Nos collègues du CHU de Nantes, les Dr. Bruno Rocher et Lucie Gailledrat, viennent de publier un livre à destination des parents, intitulés « Mon enfant est-il accro aux jeux vidéo ? »

En décrivant les différents types de jeu, ce qu’ils apportent de positif, mais aussi les risques liés au temps passé devant les écrans, les auteurs tentent en premier lieu de rassurer les parents : les addictions avérées sont finalement peu nombreuses.

Pour bien des parents, la solution consistera à appliquer des conseils de bonne pratique éducative en adoptant une attitude à la fois ouverte et ferme. Le maintien d’un dialogue de qualité entre parents et enfants autour de ces nouveaux loisirs est souvent la clé. Les jeux vidéo peuvent, comme tout jeu, devenir un moment de partage familial.

Mais cet ouvrage est aussi une précieuse aide lorsque les choses « dérapent » et que le dialogue et l’application des règles éducatives ne suffisent plus, lorsque l’addiction devient plus évidente.

Les auteurs présentent  enfin des prises en charge possibles pour aider le jeune et ses proches.
– Comment réguler le rapport de son enfant aux écrans et rééquilibrer sa vie scolaire, sociale, familiale ?

Un guide qui saura aider ceux qui sont dans les situations les plus difficiles mais qui soulagera aussi ceux qui ont des doutes.

En savoir plus : https://www.jle.com/fr/ouvrages/e-docs/mon_enfant_est_il_accro_aux_jeux_video__315305/ouvrage.phtml

Écrans en parler avec les ados : Guide pour les parents

Addiction Suisse, Lausanne,
2020,
20 p.

  • Quels sont les risques liés à l’utilisation des écrans ?
  • Qu’est-ce qu’une utilisation « raisonnable » des écrans ?
  • Où fixer la limite ?
  • Comment trouver le juste milieu dans les règles éducatives ?

Ce guide propose des pistes pour accompagner les enfants pour une utilisation judicieuse des écrans.

Téléchargez le guide

Formation « Peut-on parler d’addictions aux écrans » du 27 au 29 novembre

Nouvelle formation à Marmottan, en partenariat avec l’Irema, du 27 au 29 novembre 2019

Aujourd’hui, l’utilisation des écrans est indispensable à la communication, le travail, la culture…et même l’éducation. Tout individu passe plusieurs heures par jour devant un écran sans pour autant être privé d’une vie sociale et affective riche. Cependant, certains seront identifiés comme ayant un rapport « pathologique » aux écrans. De plus en plus, des demandes liées aux jeux d’argent et de hasard, à la pornographie, aux jeux vidéo et au streaming arrivent dans les consultations…

  • Peut-on parler d’addiction aux écrans ?
  • Sur quels critères sociologiques, culturels,  psychopathologiques ?
  • Existe-t-il des outils de dépistage et de diagnostic de ces comportements ?
  • Comment expliquer que certaines personnes deviennent consommateurs excessifs ou pathologiques ?
  • Les problèmes d’addiction sont-ils une manière d’aborder les changements induits par les technologies de l’information et de la communication ?
  • Sa prévention n’implique-t-elle pas de nécessaires ajustements vis-à-vis de l’éducation et de la formation aux écrans ?

Objectifs :

  • Appréhender les critères sociologiques, culturels, psychopathologiques, à partir desquels construire une réflexion sur les usages des écrans.
  • Connaître l’univers numérique (jeux vidéo, réseaux sociaux, jeux d’argent en ligne) : fonctionnement, usages, pratiques.
  • Distinguer l’usage de l’excès, de l’utilisation pathologique.
  • La prise en charge des addictions aux écrans : De l’éducation au soin en addictologie.

Télécharger la fiche détaillée de la formation

Télécharger le bulletin d’inscription – addiction aux écrans – 2019

Voir les conditions générales de vente – 2019

Rapport annuel 2017

Télécharger le Rapport activité 2017

En résumé,

L’activité globale :

  • File Active totale : 2008 consultants (dont 841 nouveaux et 159 personnes de l’entourage)
  • 85 357 consultations
  • 458 patients sous TSO (243 BHD -215 Methadone)
  • 80 à 100 patients / jour à l’accueil
  • 326 hospitalisations
  • RDR : 5300 seringues et 4497 pipes à crack distribuées
  • Médecine Générale : 739 patients
  • 1015 demandes documentaires
  • 33 702 visiteurs du site Internet
  • 86 personnes formées

Même si les patients déclarent majoritairement les opiacés (30,8%) comme objet principal d’addiction, les problématiques restent très diverses. Les demandes d’accompagnement pour addiction à la cocaïne et notamment sous sa forme fumée, le crack, sont encore en augmentation.

  • Cocaïne, crack 20,3 %
  • Opiacés (Héroïne, Morphine, Codéine…) 17,6 %
  • Cannabis 17,1 %
  • Traitements de substitution détournés : 13,2 %
  • Jeux d’argent 8,9 %
  • Cybersexe 8,3 %
  • Alcool 7,4 %
  • Jeux vidéo 3,2 %
  • Cathinones, GHB, ketamine… 3 %
  • BZD et autres médicaments psychotropes 1,6 %
  • Ecstasy, amphétamines… 0,9 %

Concernant les problématiques d’addiction, quelques faits ont marqué l’année 2017 :

Chemsex, Cyberaddiction sexuelle et Addiction sexuelle

Des demandes de consultations pour cyberaddiction sexuelle, utilisation excessive des réseaux de rencontres, addictions sexuelles ou prises de produits dans des contextes sexuels (Chemsex) sont de plus en plus associées et viennent questionner les frontières entre addictions avec produits et addictions comportementales. L’usage de nouveaux produits de synthèse (N.P.S. : cathinones, phényléthylamines, etc.), substances stimulantes et hallucinogènes achetées via internet a pris de l’ampleur dans la communauté gay notamment dans des contextes de sex party, et ont tendance à diffuser plus largement au sein de la population. L’utilisation de produits comme la cocaïne ou le GHB dans des contextes sexuels (Chemsex) est aussi courante et motif de consultation.

Le centre Marmottan propose pour les chemsexeurs ou cyberaddict-sexuels des consultations avec une sexothérapeute. Ils peuvent également avoir accès à des consultations avec un psychiatre ou une psychologue et à une hospitalisation rapide si nécessaire.

Passage sous ordonnance des Médicaments contenant de la codéine à partir de juillet 2017

    • Suite à plusieurs overdoses liées à la consommation de codéine chez des adolescents, un arrêté à effet immédiat a inscrit le 12 juillet 2017, tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine sur la liste des médicaments disponibles sur ordonnance. Depuis, il n’est plus possible d’obtenir un médicament à base de codéine ou d’un de ces principes actifs sans prescription médicale. De même la vente de ces médicaments sur les sites Internet des pharmacies n’est plus possible.
    • Cette décision rapide, pendant l’été, a entraîné un nombre conséquent d’appels et de demandes de consultations. En 2017, une quarantaine de patients ont consulté spécifiquement pour une utilisation problématique de codéine, médicament utilisé en automédication souvent depuis longtemps. Nous avons selon les situations et les demandes des usagers proposé soit une substitution par Buprénorphine Haut Dosage essentiellement, soit d’accompagner un sevrage en ambulatoire voire en hospitalisation. Dans un ou deux cas seulement, nous avons prescrit de la codéine ou validé une prescription d’un médecin généraliste.

Calendrier du groupe de parole entourage des joueurs de jeux vidéo

Les prochaines dates du groupe de parole entourage des joueurs de jeux vidéo seront les suivantes :

mercredi 28 septembre, à 17h

mercredi 12 octobre, à 17h

mercredi 16 novembre, 17h

mercredi 14 décembre, 17h

à l’hôpital Marmottan, 17 rue d’armaillé, 75017 Paris.

L’hôpital Marmottan met en place un groupe de paroles à destination de l’entourage des joueurs de jeux vidéo.

Une fois par mois, nous vous proposons une rencontre avec une psychologue et un éducateur de notre équipe.

Toute personne concernée par l’utilisation problématique des jeux vidéo d’un de ses proches (enfant, conjoint, ami…) peut participer.

L’objectif est de partager et d’échanger ses expériences, d’obtenir des informations et du soutien, mais sans entrer dans l’individualité des prises en charge.

Ces réunions sont anonymes et gratuites.

Inscription auprès du secrétariat de Marmottan : 01 56 68 70 30.

Prochains groupes de parole « entourage de joueurs de jeux vidéo »

Le prochain groupe de parole « entourage de joueurs de jeux vidéo » aura lieu le :

mercredi 3 février, à 17h

à l’hôpital Marmottan, 17 rue d’armaillé, 75017 Paris.

Toute personne concernée par l’utilisation problématique des jeux vidéo d’un de ses proches (enfant, conjoint, ami…) peut participer.

L’objectif est de partager et d’échanger ses expériences, d’obtenir des informations et du soutien, mais sans entrer dans l’individualité des prises en charge.

Ces réunions sont anonymes et gratuites.

Inscription auprès du secrétariat de Marmottan : 01 56 68 70 30.

Colloque « Jeux vidéo : des pratiques actuelles aux usages problématiques » 11 mars 2016, Paris

logodef2_blancJournée d’étude de la Guilde

Deuxième instance

Jeux vidéo : des pratiques actuelles aux usages problématiques

vendredi 11 mars 2016

Auditorium de l’Hôpital Européen Georges Pompidou

20 rue Leblanc, Paris 15ème

Programme

9h : Présentation de la Guilde

9h15 : La rétention des joueurs dans les jeux vidéo

Thibault Allart, mathématicien chez Ubisoft et Guillaume Levieux, maître de conférences au CNAM
Modération : Céline Bonnaire, psychologue, Csapa Pierre Nicole, Paris (75)

10h00 : Approche neurobiologique, l’effet des jeux vidéo sur le cerveau

Dr. Stéphane Mouchabac, psychiatre, Hôpital Saint-Antoine, Paris (75)
Modération : Dr. Mario Blaise, psychiatre, Centre Médical Marmottan, Paris (75)

10h45 : pause café

11h15 : La condition sociale des joueurs de jeux vidéo

Raphaël Koster, sociologue
Modération : Thomas Gaon, psychologue, Csapa Le Littoral, Villeneuve Saint Georges (94)

12h00-14h : déjeuner

14h00 : Panorama et cartographie des pratiques des jeux vidéo en France
(Enquêtes Ludespace et PELLEAS)

Dr. Olivier Phan, psychiatre, Pierre Nicole, Paris (75)
Manuel Boutet, Maître de conférences en sociologie, Université de Nice (06)
Samuel Coavoux, Doctorant en sociologie, ENS Lyon (69)
Modération : Pierre Taquet, psychologue, Csapa CH Carvin (62)

14h30 : Clinique du joueur de jeu vidéo (table ronde)

Céline Bonnaire, psychologue, Csapa Pierre Nicole, Paris (75)
Thomas Gaon, psychologue, Csapa Le Littoral, Villeneuve Saint Georges (94)
Lucia Romo, psychologue, CH Sainte Anne, Paris (75)
Elizabeth Rossé, psychologue, Centre Médical Marmottan, Paris (75)
Pierre Taquet, psychologue, Csapa CH Carvin (62)

16h30 : Synthèse de la journée

Dr. Marc Valleur, psychiatre, Centre Médical Marmottan, Paris (75)

Programme sous réserve de modifications

Inscription

Deux voies, selon que vous souhaitez ou non l’agrément DPC :

  1. Pré-inscription au tarif « normal » (formation continue, inscription individuelle, étudiant)

En ligne uniquement : https://docs.google.com/forms/d/1OD9_Ja53bMCmr-E2btBpM9v7VNxLiU2HZAlLU7q1PAc/viewform

Auprès de l’Association Sert-Marmottan, n° de déclaration d’activité 11 75 49568 75

Suite à votre pré-inscription, vous recevrez une convention-facture au mail que vous aurez indiqué, sous une dizaine de jours.

Attention, votre inscription ne sera effective qu’à réception de votre règlement.

Contact : reseau.laguilde@gmail.com

2. Pré-inscription tarif DPC (Développement Professionnel Continu)

Formulaire papier à télécharger, remplir et à renvoyer par courrier à l’IREMA, 10 bd de Strasbourg, 75010 Paris : Bulletin d’inscription DPC

Soutenu_par_Q1sert marmottanirema

Journée d’étude : Addictions et Troubles de l’attention / Hyperactivité

Quand : Lundi 19 octobre 2015

Où : Hôpital Marmottan, 5 bis rue des colonels renards, 75017 Paris.

Bulletin d’inscription à nous retourner : télécharger le bulletin 2015

Les consultations concernant la cocaïne sont en augmentation régulière depuis quelques années. Au sein de cette population sont apparues rapidement des demandes particulières. Certains usagers se présentent non pas comme des consommateurs impénitents, voire compulsifs de cocaïne avec pour finalité un effet de stimulation intense, mais dans un usage particulier qui leur permet d’être moins éparpillés, plus concentrés sur la tâche qu’ils effectuent.

D’autre part dans les antécédents de ces patients sont retrouvés des éléments biographiques pouvant évoquer un trouble avec déficit de l’attention et hyperactivité dans leur enfance.

Outre la persistance ou l’existence des TDAH à l’âge adulte, notion qui semble faire de plus en plus faire l’unanimité, la question est également de savoir si ces cocaïnomanes particuliers ne pourraient voire leur vie quotidienne transformée par la prescription de médicament de type méthylphénidate. Quelles en seraient alors les indications, les contre-indications de même que la durée du traitement ?

En outre, ce lien entre TDAH et pathologies addictives se retrouve également dans les addictions comportementales. Serait-ce du fait d’une société elle-même de plus en plus hyperactive ?

Lors de cette journée, nous aborderons divers aspects du trouble de l’attention et des addictions :

Programme :

9h30 : Accueil des participants

10h-11h30 : Attention, rétention et protention dans les sociétés de l’hypercontrôle, par Bernard Stiegler, Philosophe

11h30-13h : Le trouble de l’attention chez l’adulte et les addictions, par Isabelle Laffont, psychiatre, Paris

14h-15h30 : Cocaïne et Ritaline, par Perrine Roux, Chercheuse, Inserm, Marseille

15h30-17h : TDA/H et jeux vidéo, par Stéphanie Bioulac, psychiatre, CHU de Bordeaux

Bulletin d’inscription à nous retourner : télécharger le bulletin 2015

Un jeune sur huit addict aux jeux vidéo ? [article]

C’est le chiffre livré par le récent rapport de l’Observatoire des drogues et toxicomanies. Une étude aux conclusions hâtives qui révèle notre rapport irrationnel au concept d’addiction.

Si l’objectif était de faire le « buzz » sur Internet, c’est un succès : le récent rapport publié par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a ravivé la polémique sur une éventuelle addiction aux jeux vidéo. Un spot de prévention assez maladroit de l’Institut national de la prévention et de l’éducation pour la santé (INPES), portant justement sur les jeux vidéo, a jeté de l’huile sur le feu, suscitant les foudres des industriels du secteur.

Cette enquête a été réalisée auprès de plus de 2 000 élèves – de la classe de quatrième à la première – sur leur usage des écrans. Sans grande surprise, elle souligne la place très importante prise par les écrans et les jeux vidéo dans la vie de ces adolescents. Avec une moyenne de 11 écrans par domicile, 84 pour cent des sujets possèdent une console de jeux, et 74 pour cent une tablette. Le temps passé devant ces écrans dépasserait « souvent » cinq à six heures par jour, le jeu vidéo étant l’une des activités les plus prisées (pratiquée au moins une fois par semaine par 92 pour cent des garçons et 78 pour cent des filles au lycée).

(« Point de vue » écrit par Marc Valleur)

Suite en accès payant : http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-un-jeune-sur-huit-addict-aux-jeux-video-33989.php

Ou en librairie dans Cerveau & Psycho, n°68, avril mai 2015