A l’heure où l’actualité bruisse d’anathèmes sur « les crackers du Nord Est Parisien » ou sur « les vendeurs de drogues de Marseille », il est du devoir d’ ASUD d’organiser une prise de parole sur le traitement médiatique réservé aux premiers concernés: les consommateurs de substances illicites. ASUD n’a pas d’autres raisons d’exister que celle de rappeler que la justice n’est pas toujours du côté de la loi qui réprime ou de la société qui condamne. La haine de ceux que l’on ne comprend pas, que l’on perçoit comme fondamentalement différents est à l’origine de nombreux crimes dans l’histoire. La haine de ceux qui consomment des substances qui n’ont pas de statut légal peut être qualifiée par un néologisme : la toxicophobie
Il y a 40 ans c’est l’épidémie de sida qui a durement rappelé qu’en matière de drogues les bonnes intentions sont toujours un enfer quand elles font abstraction du plus élémentaire des droits humains : la liberté de choix. Aujourd’hui ce sont d’autres enjeux qui amènent notre société à rejeter violemment certain.aines consommateurs.trices. Nous avons l’occasion de montrer lors de ces EGUS que la discrimination la plus perfide est celle qui se travestit en vertu morale ou en soin médical.
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