Médecine générale pour les usagers de drogue

La consultation est dédiée et réservée aux usagers de drogue.

Pour cause de travaux, la Médecine Générale déménage à l’accueil – Csapa à partir du 1er juin 2023. L’entrée se fera donc au 17-19 rue d’Armaillé. Nous gardons le principe d’une entrée séparée du csapa / accueil. Sous le porche, au lieu d’aller à droite, vers le CSAPA / accueil, vous irez à gauche et monterez directement les escaliers pour vous rendre au 2eme étage. Là, vous trouverez la salle d’attente du service de médecine générale.

Tél : 01 56 68 70 27
Fax : 01 56 68 70 28

Assurée par une équipe de médecins généralistes, de 2 infirmièr.e.s, une secrétaire, un éducateur spécialisé et une médiatrice de Santé Publique, cette consultation propose une ouverture de :

  • Lundi : 11h à 13h puis 14h à 17h
  • Mardi : 11h à 13h puis 14h à 17h
  • Mercredi : 11h à 13h (et consultations infirmières uniquement de 14h à 17h)
  • Jeudi : 13h à 17h
  • Vendredi : 11h à 13h puis 14h à 17h

Sans rendez-vous, avec gratuité des soins et respect de l’anonymat.

Cette consultation permet l’accès aux soins des usagers dépendants, substitués ou des ex usagers pour toute pathologie somatique :

  • Problèmes infectieux
  • Soins d’abcès
  • Vaccination
  • Dépistage du VIH et des hépatites
  • Initialisation et suivi de traitements antiviraux pour le VIH et le VHC
  • Consultation gynécologique
  • Accès à du matériel de prévention, de réduction des risques (seringues, kits, jetons, embouts crack, préservatifs masculins et féminins) et d’information (revues, brochures, dépliants, etc.)

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8 réflexions sur « Médecine générale pour les usagers de drogue »

    • Bonjour,
      Oui, tout à fait. Attention, il est en vacances cette semaine, donc absent mardi 22 octobre, mais à partir du mardi 29 octobre, c’est bon.
      Bien à vous,
      AW

  1. bjour je suis une ancienne patiente de dominique boubilley jai retrouver ses coordonnees a villeneuve la garenne j espere la voir j ai ete hospitaliser a marmottan et vraiment merci a toute l equipe amicalement

    • Bonjour,
      Merci pour votre message ! Dominique Boubilley a toujours un temps de consultation à Marmottan, nous lui transmettons votre bonjour !
      L’équipe

  2. bonjour ,
    nous sommes des éleves de 1er ST2S
    nous travaillons ne ce moment sur les AI qui porte sur l addiction aux jeux
    que proposé vous pour ses personnes addict au jeux videos ou jeux d argent
    merci d’avance

  3. Bonjour, je suis une élève en première au lycée.
    Je travaille actuellement sur notre TPE qui s’oriente vers les addictions à la caféine et théobromine, particulièrement dans le cacao et le thé.
    Pouvons nous imaginer utiliser le thé afin de remplacer les ingrédients néfastes du chocolat pour la santé (glucide et lipide) si l’on en arrive a une addiction ?
    Nous essayons d’effectuer un lien entre l’addiction au chocolat et au thé mais n’avons pas de réels rapport quant à ces deux addictions. Ainsi aimerions nous avoir des informations plus approfondis sur les conséquences et causes de ces deux addictions, si un véritable travail médical avait déjà été réaliser sur des patients atteints de ce genre de troubles et si l’on pourrait avoir un compte rendu de ces résultats.
    Merci encore de bien vouloir nous répondre, par e mail ou téléphone
    Burcelin Marina

    • Bonjour,

      L’addiction à la caféine et à la théobromine, tout comme l’addiction au chocolat, sont scientifiquement discutées. Nous n’avons pas de demande de prise en charge pour ces produits. Cependant, pour votre dossier, vous pouvez peut-être élargir sur l’addiction au sucre en général (du moins en ce qui concerne le chocolat). En effet, le laboratoire CNRS de l’université Victor-Segalen de Bordeaux a démontré en 2007 que le sucre raffiné avait sur des rats un pouvoir attractif plus fort que celui de la cocaïne. Le goût sucré active chez le rat les mêmes circuits cérébraux de la récompense et de la motivation que les drogues dures. Si on interrompt un régime riche en sucre chez des rats, ils présentent un syndrome de manque caractérisé par un état d’anxiété. Vous pouvez retrouver cette étude dans les Dossiers de la recherche n°6, octobre-novembre 2013.

      En ce qui concerne la caféine, nous vous recommandons de lire « La caféine peut-elle être considérée comme une drogue de dépendance ? » (A. Nehlig, dans le Courrier des Addictions, Vol.3, n°4 (Novembre-décembre 2001), pp 145-150). Il y est expliqué que la caféine est la substance psychoactive la plus consommée dans le monde, que ce soit sous forme de café, de thé ou d’autres boissons. Elle agit au niveau du système nerveux central sur les récepteurs de l’adénosine et a une action stimulante sur l’activité locomotrice. La caféine agit également sur l’endormissement et sur la qualité du sommeil. Aux doses représentant la consommation humaine, elle n’a pas d’action sur la libération de dopamine dans le noyau accumbens du cerveau et n’entraîne pas de dépendance. La caféine n’a donc pas les propriétés d’une drogue de dépendance, elle agit comme renforçateur léger de l’humeur et de la vigilance.

      Autre article : « La caféine, la meilleure des drogues douces. L’alchimie du café. Caféine et vigilance » ( de ILLY E. et B. SICARD, dans la revue Pour la Science, 2002, n°298, pp. 40-52.) Le café est ici vu par des chimistes qui vantent les mérites des arômes et des goûts et précisent les différents modes d’extraction et de torréfaction. L’action de la caféine sur l’organisme et particulièrement sur les centres de l’éveil et du sommeil, est ensuite expliquée. Bien que psychotrope, cette molécule n’entrainerait qu’une très faible dépendance.

      Pour une ouverture plus littéraire, vous pouvez aussi vous référer au Traité des excitants modernes, d’Honoré de Balzac. Il y décrit une expérience où trois prisonniers anglais sont soumis à un régime où ils ne pouvaient consommer que l’une de ces trois boissons énergisantes (chocolat, thé, café).

      Bon courage dans vos recherches !

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