[article] Usage de cathinones à Paris

H135_cover(1)Nouvelle publication pour l’équipe de Marmottan : Muriel Grégoire publie dans la revue l’Encéphale un article sur l’usage de cathinones à Paris.

Résumé : l’apparition au cours des dix dernières années des « nouvelles substances psychoactives » appelées également « NPS » modifie pour la première fois, de façon profonde, le monde des drogues qui passe d’une dizaine de produits à près d’une centaine. La veille sanitaire représente un outil de surveillance de ce phénomène : une augmentation de l’utilisation des cathinones de synthèse (méphédrone, NRG3, 4-MEC…) a été observée et pose de nouveaux défis aux cliniciens. Le CEIP de Paris et le centre Marmottan ont voulu dresser un tableau de la consommation de cathinones en Île-de-France et alerter la communauté des services de santé concernant les problèmes liés à l’identification des abus et les risques associés. Nous présentons la relation entre sexe et drogues en raison de l’effet spécifique que les cathinones pourraient avoir sur les pratiques sexuelles. Le point marquant est l’apparition d’une pratique de consommation de stimulants par voie intraveineuse appelée « slam » au sein des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Le « slam » comprend trois caractéristiques : injections, dans un contexte sexuel et usage de drogues psychostimulantes. Le risque sanitaire s’inscrit à la fois dans le syndrome de dépendance/abus, impliquant un « craving » important, des symptômes psychiatriques prolongés, et dans le risque infectieux (VIH, VHB, VHC…). Il semble important de moins dissocier les réseaux sexuels, des réseaux d’addiction pour la réduction du risque.

http://www.em-consulte.com/en/article/1029317

20 idées fausses sur la réduction des risques

greaPour tous ceux qui pensent encore que la Réduction Des Risques favorise l’accès au matériel d’injection et donc la consommation elle-même, qu’elle maintient les toxicomanes dans la drogue, que c’est une politique laxiste et fataliste, qu’elle donne un message incohérent à la jeunesse, qu’elle met en danger la sécurité publique, qu’elle facilite la vie des toxicomanes et leur permet de ne pas travailler ou bien que c’est une incitation à se piquer, le GREA (Suisse) a publié un flyer intitulé « 20 idées fausses sur la Réduction Des Risques ».

On peut les retrouver ici : http://www.grea.ch/divers/RDR/20_idees.html

Guerre à la drogue ? Gare au faciès ! Témoignez

Depuis plusieurs décennies, en France, l’histoire de la répression des drogues et celle des personnes issues de l’immigration se déroulent en parallèle ; elles peuvent concerner les mêmes personnes mais n’ont jamais été croisées.

Du département de la Seine-Saint-Denis aux quartiers Nord de Marseille, la violence liée aux trafics de drogues illicites frappe en premier lieu les gens qui vivent et grandissent dans ces territoires et sont, pour beaucoup, Noirs, Arabes, issus de milieux défavorisés.

Dès lors, on peut se demander si la guerre aux drogues n’est-elle pas une guerre contre les minorités ethniques, une guerre raciale ? Voyons dans cette vidéo comment se déroule un contrôle de police :


Guerre aux Drogues, Guerre Raciale le clip par AFRdR

Si vous avez été victime de discrimination
sous prétexte de la lutte contre les drogues,
témoignez sur GDGR.fr

Questionnaire internet sur la perception des drogues par les 19-26 ans

Ce questionnaire est une étude de la perception de l’usage de drogues chez les jeunes adultes de 19 à 26 ans. Cette enquête est complètement anonyme, ce qui signifie que vous n’avez pas besoin d’indiquer votre nom ou toute autre information qui vous semble vous identifier.

Pour participer, rendez-vous ici : http://acunsdrugsurveyfrench.questionpro.com/

Une consultation jeunes consommateurs (CJC), c’est quoi ?

Alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy, jeux vidéo, tabac… La consommation de votre enfant vous inquiète, il est devenu difficile d’aborder le sujet sans que cela tourne au conflit ? Il existe un lieu pour en parler et faire le point afin d’éviter qu’une consommation évolue en addiction, ce sont les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC).

Animées par des professionnels des addictions et de l’adolescence, les CJC accueillent les jeunes et/ou les parents pour évaluer la situation et proposer si besoin un suivi personnalisé.
Il existe plus de 400 CJC en France. Ces consultations sont anonymes et gratuites.

La CJC à Marmottan.

[étude] Substances illicites ou détournées : les tendances récentes analysées par le dispositif TREND/SINTES

Le numéro 96 de Tendances publié par l’OFDT rassemble les principaux résultats du quatorzième exercice d’observation du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) centré sur les usages de drogues illicites et les populations particulièrement consommatrices.
Les auteurs, Agnès Cadet-Taïrou, Michel Gandilhon, Magali Martinez et Thomas Néfau, reviennent sur les tendances émergentes et les éléments marquants de l’année 2013 ainsi que les premiers constats pour 2014.
La précarisation accrue des usagers à l’insertion sociale fragile en période de crise économique, la diversification des modes de diffusion des substances avec le poids croissant d’Internet et de la voie postale et la hausse des teneurs moyennes de différents produits (cannabis, MDMA/ecstasy, héroïne et cocaïne) constituent les principaux points analysés.
Ce numéro de Tendances est complété par la mise en ligne simultanée de 7 synthèses régionales produites par les sites du dispositif TREND à Bordeaux, Lille, Marseille, Metz, Paris, Rennes et Toulouse.

Télécharger l’étude (pdf)

[rencontre] Expertise collective Inserm « Conduites addictives chez les adolescents » – 20 janvier 2015

La Mildeca, l’ITMO santé publique et le Pôle d’Expertise Collective de l’Inserm organisent une rencontre autour de l’expertise collective Inserm « Conduites addictives chez les adolescents » qui se tiendra le mardi 20 janvier 2015 dans l’auditorium du Biopark (Paris 13).
Un site Internet spécifique a été mis en place pour accéder aux informations pratiques (programme, moyens d’accès…) et s’inscrire en ligne (inscription gratuite mais obligatoire dans la limite des places disponibles).

Accéder au site Internet

[radio] Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

service public france interHier, mercredi 10 décembre, France inter a consacré son émission « Service public » au thème : Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

Avec :

-Michel Hautefeuille, psychiatre addictologue au Centre médical Marmottan à Paris et auteur de La légalisation des drogues, une mesure de salut public, aux Éditions Odile Jacob.

-Philippe Goujon, UMP, député-maire du 15e arrondissement de Paris.

-Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste.

Réécouter l’émission.

Sortie du livre « La légalisation des drogues : Une mesure de salut public »

la légalisation des droguesMichel Hautefeuille, psychiatre addictologue au Centre médical Marmottan, et Emma Wieviorka, psychiatre à l’hôpital Maison-Blanche publient demain un livre sur un thème d’actualité : la législation des drogues. Tous deux plaident pour plaident pour une légalisation, seule à même de faciliter l’accès à des soins et de freiner la consommation de stupéfiants. Cette question ne concerne pas uniquement la santé publique mais la société tout entière, sa sécurité, sa justice et son avenir.

Extrait de la quatrième de couverture :

La prohibition des drogues en France est inefficace. Loin d’enrayer la dépendance et ses conséquences sur la santé, la répression l’aggrave. Nourrir le rêve d’un monde sans drogue est criminel. Il encourage le pire, met les jeunes en danger, favorise les actes de délinquance et nourrit les économies parallèles. Le laxisme ne réside pas dans la dépénalisation, mais dans la naïveté que nous avons de croire qu’un simple interdit pourrait mettre fin au marché des narcotiques. Avec la légalisation contrôlée, le combat ne fera que commencer.

 

Publication : Les drogues à 17 ans : analyse régionale d’Escapad 2011

Tendances n° 95, OFDT, 4 p.
Octobre 2014

Dès sa mise en place à la fin des années 1990, le dispositif d’observation des usages de drogues en population générale s’est efforcé d’intégrer une approche territoriale. Il s’agissait de permettre aux décideurs, aux professionnels, mais aussi au grand public d’appréhender ces thématiques selon un point de vue national mais également régional, voire départemental. Ainsi, dès 2005, un premier atlas, établi à partir des données de l’enquête ESCAPAD, détaillait à l’échelle régionale les consommations de drogues en population adolescente (y compris les départements et collectivités d’outre-mer).

Le numéro 95 de Tendances présente une synthèse des principaux constats issus de l’exercice 2011 de l’enquête ESCAPAD, sachant que tous les autres indicateurs régionaux, déclinés selon le sexe, sont par ailleurs disponibles dans la base ODICER sur le site de l’OFDT à l’adresse suivante : http://odicer.ofdt.fr

Auteurs : Olivier Le Nézet, Stanislas Spilka, François Beck

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