[Catalogue] outils de prévention « Addictions »

L’IREPS Pays de la Loire vient d’éditer un catalogue d’outils de prévention sur le thème des addictions.

Destiné aux professionnels qui mettent en place et/ou animent des actions et projets pour prévenir les conduites addictives, ce catalogue présente plus de 130 outils pédagogiques

Certains de ces outils permettent une approche globale des addictions. D’autres sont plus spécifiquement dédiés à un produit ou à une conduite. Le catalogue est divisé en 6 parties :

  • Conduites addictives
  • Alcool
  • Tabac
  • Cannabis et autres produits illicites
  • Dopage et produits dopants
  • Addictions sans produit

Chaque outil fait l’objet d’une présentation complète selon une fiche descriptive type.

Téléchargez le catalogue

Évolution du public des Consultations jeunes consommateurs (2014-2015)

Depuis 2004, les consultations jeunes consommateurs (CJC)  accueillent sur tout le territoire de jeunes usagers de substances psychoactives ou concernés par d’autres addictions ainsi que leurs familles. Ce dispositif, qui vise à aider en quelques séances le jeune à modifier son comportement ou à l’orienter vers un accompagnement plus long, est inscrit dans le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives (2013-2017) coordonné par la MILDECA.

Les principales évolutions présentées par cette analyse reviennent notamment sur la plus grande présence des familles en 2015. Ceci contribue à augmenter la part des mineurs et des demandes de recours au titre du jeu vidéo. En regard, la file active liée au cannabis, largement alimentée par le canal judiciaire (qui reste depuis dix ans le premier vecteur de recrutement du public), diminue. Enfin, cette enquête confirme la difficulté à capter les jeunes qui ont une consommation intensive d’alcool, mais aussi les femmes, dont la part dans le public reste stable entre 2014 et 2015.

[résumé OFDT]

Auteurs : Caroline Protais, Cristina Diaz Gomez, Stanislas Spilka, Ivana Obradovic

télécharger l’article

Législations relatives à l’usage et à la détention de cannabis : définitions et état des lieux en Europe

Cette note revient sur les législations relatives à l’usage et à la détention de cannabis en Europe. Elle actualise les versions précédentes mises en ligne depuis octobre 2011. Conçue en deux temps, la note présente d’abord un lexique rassemblant quelques propositions de définition des principaux termes utilisés dans les débats récurrents relatifs au statut légal du cannabis. Ce chapitre est suivi d’un aperçu des législations sur l’usage et la détention de cannabis en vigueur en France et en Europe, assorti d’une mise en regard des évolutions législatives les plus marquantes survenues hors d’Europe. Une carte de synthèse sur la situation dans les pays de l’Union européenne conclut ce travail réalisé avec l’aide de juristes et de chercheurs spécialisés dans les questions pénales. [résumé OFDT]

télécharger la note

Une consultation jeunes consommateurs (CJC), c’est quoi ?

Alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy, jeux vidéo, tabac… La consommation de votre enfant vous inquiète, il est devenu difficile d’aborder le sujet sans que cela tourne au conflit ? Il existe un lieu pour en parler et faire le point afin d’éviter qu’une consommation évolue en addiction, ce sont les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC).

Animées par des professionnels des addictions et de l’adolescence, les CJC accueillent les jeunes et/ou les parents pour évaluer la situation et proposer si besoin un suivi personnalisé.
Il existe plus de 400 CJC en France. Ces consultations sont anonymes et gratuites.

La CJC à Marmottan.

[étude] Substances illicites ou détournées : les tendances récentes analysées par le dispositif TREND/SINTES

Le numéro 96 de Tendances publié par l’OFDT rassemble les principaux résultats du quatorzième exercice d’observation du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) centré sur les usages de drogues illicites et les populations particulièrement consommatrices.
Les auteurs, Agnès Cadet-Taïrou, Michel Gandilhon, Magali Martinez et Thomas Néfau, reviennent sur les tendances émergentes et les éléments marquants de l’année 2013 ainsi que les premiers constats pour 2014.
La précarisation accrue des usagers à l’insertion sociale fragile en période de crise économique, la diversification des modes de diffusion des substances avec le poids croissant d’Internet et de la voie postale et la hausse des teneurs moyennes de différents produits (cannabis, MDMA/ecstasy, héroïne et cocaïne) constituent les principaux points analysés.
Ce numéro de Tendances est complété par la mise en ligne simultanée de 7 synthèses régionales produites par les sites du dispositif TREND à Bordeaux, Lille, Marseille, Metz, Paris, Rennes et Toulouse.

Télécharger l’étude (pdf)

[radio] Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

service public france interHier, mercredi 10 décembre, France inter a consacré son émission « Service public » au thème : Quelle drogue choisir ? La libéralisation de la drogue et ses conséquences

Avec :

-Michel Hautefeuille, psychiatre addictologue au Centre médical Marmottan à Paris et auteur de La légalisation des drogues, une mesure de salut public, aux Éditions Odile Jacob.

-Philippe Goujon, UMP, député-maire du 15e arrondissement de Paris.

-Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste.

Réécouter l’émission.

[rapport] Régulation du marché du cannabis: du Rio de la Plata au lac Léman

La politique vis-à-vis du cannabis est en rapide évolution. Ainsi, les citoyens de l’Alaska et de l’Oregon, comme ceux de Washington DC, la capitale des Etats-Unis, viennent à leur tour de légaliser la possession de cannabis et, pour les deux premiers, d’autoriser un marché régulé pour cette substance. Des expériences de ce type sont depuis peu en cours ailleurs aux Etats-Unis et dans le monde. Quelles leçons peut-on déjà en tirer? Addiction Suisse propose une vue d’ensemble des développements les plus récents dans les Amériques, en Europe et en Suisse.

Consulter l’article complet et télécharger le rapport (36 pages)

Pourquoi faut-il dépénaliser le cannabis ? [émissions de radio]

Suite à la sortie de son livre « La légalisation des drogues, une mesure de salut public« , le Dr. Hautefeuille, psychiatre et addictologue au Centre médical Marmottan, participait hier à deux émissions de radio sur la question de la légalisation des drogues.

Vous pouvez réécouter l’émission d’Europe 1 : http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/expliquez-vous2/sons/pourquoi-faut-il-depenaliser-le-cannabis-2295065

Et celle de RMC, à partir de la 24eme minute : http://podcast.rmc.fr/channel51/20141120_lahaie_3.mp3

Rapport : Prendre le contrôle, sur la voie de politiques efficaces en matière de drogues

rapport_GCODP_sept2014-211x300Publié par la Commission globale de politique en matière de drogues le 9 septembre, le rapport « Prendre le contrôle : sur la voie de politiques efficaces en matière de drogues » revient sur la nécessité d’envisager une régulation du marché des drogues, les alternatives à l’incarcération, ainsi que de mettre davantage l’accent sur ​​les approches de santé publique.
Résumé des recommandations :
Assurer avant tout la santé et la sécurité des collectivités requiert une réorientation fondamentale des priorités et des ressources en matière de politiques, qui permettrait d’abandonner les mesures punitives inefficaces au profit d’interventions sanitaires et sociales éprouvées. Lire plus

Cesser de criminaliser l’usage et la possession de drogues – et cesser de « traiter » de force des personnes dont la seule infraction est l’usage ou la possession de drogues. Lire plus

Viser en priorité une réduction du pouvoir des organisations criminelles et de la violence et l’insécurité engendrées par la concurrence entre elles ainsi qu’avec l’État. Lire plus

Profiter de l’occasion offerte par la SEAGNU de 2016, qui approche à grands pas, pour réformer le régime mondial des politiques en matière de drogues. Lire plus

Assurer un accès équitable aux médicaments essentiels, en particulier les analgésiques à base d’opiacés. Lire plus

Appliquer d’autres options que l’incarcération pour les acteurs non violents du bas de l’échelle du trafic de drogue, tels les fermiers et les passeurs, entre autres personnes engagées dans la production, le transport et la vente de substances illégales. Lire plus

Permettre et appuyer les essais dans des marchés légalement réglementés de drogues actuellement interdites, en commençant, sans s’y limiter, par le cannabis, la feuille de coca et certaines nouvelles substances psychoactives. Lire plus

Cannabis thérapeutique : où en est l’Europe ? (article)

cannabisDans sa rubrique Santé, le Monde consacre cette semaine un article au cannabis thérapeutique.

Le ministère de la santé a annoncé l’autorisation de mise sur le marché du Sativex, un médicament à base de cannabis. Il pourra être prescrit, à partir de 2015, à certains patients atteints de sclérose en plaques. C’est la première fois qu’un dérivé du cannabis obtient une AMM en France, et les autorités assurent qu’il ne s’agit pas d’une légalisation du cannabis médical.

Pourtant, plusieurs de nos voisins européens autorisent depuis plusieurs années les cannabinoïdes pour un usage médical. Mais d’un pays à l’autre, les règles d’autorisation sont très variables. L’expression « cannabis thérapeutique » regroupe plusieurs formes de consommation : l’inhalation ou l’infusion de plants naturels certifiés ; des médicaments de synthèse, prescrits contre les nausées liées à certains traitements contre le cancer ou le VIH ; ou le Sativex, un spray buccal destiné aux personnes atteintes de sclérose en plaques.

En France, le Sativex n’est pas le premier cannabinoïde à être commercialisé. Depuis 2001, le dronabinol peut être exceptionnellement prescrit contre les nausées et vomissements de patients sous chimiothérapie. La procédure est toutefois complexe : il faut obtenir une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) de l’Agence nationale du médicament (ANSM), nominative, sur demande d’un médecin hospitalier, une fois tous les traitements autorisés essayés en vain. Depuis 2001, l’agence a reçu cent cinquante demandes et a accordé une centaine d’ATU seulement.

Les ordonnances de Sativex, qui devraient apparaître à partir de 2015, resteront elles aussi très restrictives : le médicament ne pourra être prescrit que pour traiter la spasticité (contractures) liée à la sclérose en plaques de patients adultes, résistante aux autres traitements.

Lire l’article dans son intégralité sur le site du Monde.fr