Chemsex : où en parler?

Le chemsex ou « sexe sous drogues » (contraction des mots anglais « chemical » pour « chimique » – et sexe), c’est l’utilisation de produits psychoactifs pendant et pour les relations sexuelles.

Cette consommation de produits psychoactifs de synthèse a lieu lors de relations sexuelles. Il existe des risques liés à cette pratique (risques sexuels, médicaux, sociaux et de santé mentale…).

Si vous souhaitez être accompagné.e.s, parler de votre consommation de produits, vous faire dépister, accéder à des outils de réduction des risques (matériel stérile), la mairie de Paris propose sur son site une cartographie interactive des lieux à Paris.

C’est à cette adresse : Chemsex, où en parler ? (paris.fr)

A Marmottan, nous assurons des consultations chemsex et mettons à disposition du matériel de réduction des risques.

[article] « Consommation de crack : on manque de lieux de « sortie de rue » »

Notre médecin chef, le psychiatre Mario Blaise, était interviewé le 4 novembre 2022 par le site « Medscape », au sujet de la gestion des scènes ouvertes de consommation de drogues :

Consommation de crack : on manque de lieux de « sortie de rue » (medscape.com)

Pour venir à Marmottan

Mis en avant

facadePour toute personne concernée par des problèmes de produits illicites ou d’addictions sans drogue (pas de sevrage alcool à Marmottan.)

L’hôpital Marmottan est situé au 17-19 rue d’Armaillé, 75017 Paris.
Métro : Charles de Gaulle Etoile
(sortie 5 : avenue Carnot)

Téléphone accueil-consultation d’addictologie : 01 56 68 70 30
Fax : 01 56 68 70 38
En dehors des heures d’ouverture ou pour joindre spécifiquement l’unité d’hospitalisation : 01 56 68 70 24
(En revanche, pour toute demande d’hospitalisation, appelez le 01 56 68 70 30)
Pour joindre spécifiquement la médecine générale : 01 56 68 70 27
Pour joindre spécifiquement le service social : 01 56 68 70 31/33
Pour joindre spécifiquement la documentation-formation : 01 56 68 70 42

–> HORAIRES ACCUEIL CONSULTATIONS <–

  • lundi, mardi, mercredi, vendredi : 11h-19h
  • jeudi : 12h-19h
  • samedi : fermé.

Pour connaître les horaires de la Médecine Générale, cliquez ici.  

S’il vous plaît, veuillez noter que nous ne pratiquons pas les sevrages d’alcool.

Nous ne prenons pas de stagiaires actuellement (sauf stages infirmiers).

–> RECRUTEMENT <–

Nous recrutons un(e) infirmier(e) pour le service d’hospitalisation
Nous recrutons un(e) infirmier(e) pour le service de consultation / Accueil
Nous recrutons un(e) cadre de santé de proximité

film-documentaire Tout pour être heureux, au Grand Rex, Paris le 12 avril

Réalisé par Olivier Le Bris et produit par Jérôme Adam, ce long-métrage, projeté dès 20h30, libère la parole sur la consommation d’alcool et de drogue et sensibilise le public à cet enjeu de santé publique à travers un angle assez inédit.

Ce long-métrage est centré sur les fratries. L’auteur et producteur Jérôme Adam, a recueilli le témoignage de sœurs et frères des personnes dépendantes, pour ainsi comprendre comment ces personnes gèrent la situation et vivent avec leurs blessures.

Et la projection de ce film, nécessaire, sera suivie d’un débat intitulé «Parler en famille des drogues et de l’alcool». A cette occasion, Jean-Pierre Couteron, psychologue et addictologue, et Jérôme Adam seront présents pour échanger avec le public.

Projection-débat, 12 avril, 20h30, Le Grand Rex (Paris 2e), 12 euros. 

 

Crack à Paris – Tribune collective dans le journal Le Monde 

Nous demandons collectivement association communautaires, soignants, usagers, riverains, une mise en place ambitieuse de réponses. Elles existent !

Crack à Paris : « Il faut s’inspirer des expériences passées, pas des perpétuelles idéologies répressives » (lemonde.fr)

(…)

Depuis 2009, les usagers et revendeurs de crack n’ont cessé d’être réprimés, entraînant le déplacement de la scène de consommation entre Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), des cités du 19arrondissement, les stations de métro du Nord-Est parisien, la gare du Nord, la porte de La Chapelle (dans un endroit connu sous le nom de « squat de la Colline »), le jardin d’Eole ou la place Stalingrad.

(…)

aujourd’hui, sur la question du crack, les réponses médico-sociale, sanitaire et psychiatrique n’existent qu’à la marge de la répression. Par ailleurs, les récents discours sur les liens entre criminalité, troubles psychiatriques et usage de drogues ne sont pas à la hauteur des connaissances actuelles sur la question des drogues et des addictions. Les réponses doivent être fondées sur les preuves, les expériences passées ou étrangères, non sur de perpétuelles idéologies répressives.

(…)

Le plan d’action dit « plan crack » (…) recommandait, en 2019, parmi 33 mesures opérationnelles, l’ouverture de plusieurs espaces de repos disséminés dans Paris afin de permettre aux personnes, de jour comme de nuit, de dormir, se reposer, socialiser.

(…)

Cette stratégie de l’usure et du pourrissement de la part des pouvoirs publics doit cesser. Elle est extrêmement dommageable pour la santé, les droits des personnes et le vivre-ensemble avec les riverains. Nous demandons à ce que ces solutions soient appliquées sans délai, à commencer par l’ouverture de nouvelles salles de consommation à moindre risque.

Signataires : Sophie Alessandri, Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) La Terrasse ; Elisabeth Avril, directrice de Gaïa Paris ; Bernard Basset, président d’Addictions France ; Aurélien Beaucamp, président d’Aides ; Mustapha Benslimane, directeur du centre Nova Dona ; Amine Benyamina, président du Fonds Actions Addictions ; Abdelka Boumansour, directeur du groupe SOS Solidarités ; Jean Raphaël Bourge, Action Barbès ; Philippe de Botton, président de Médecins du monde ; Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction ; Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) ; Jean Maxence Granier, président d’ASUD ; Nicolas Hubé, Collectif Parents SCMR 75 ; William Lowenstein, président de SOS Addictions ; Alain Morel, directeur d’Oppelia ; Thomas Néfau, président de SAFE.

Recrutement d’un cadre de santé à l’hôpital Marmottan H/F

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Le poste

Temps plein – Statut Fonction Publique Hospitalière

Diplôme requis pour ce poste : diplôme de cadre de santé

Le cadre de santé participe à des missions transversales du pôle et de l’institution (qualité, formations, audits, etc.)

Avec la Cadre supérieure du pôle, le chef de pôle et les responsables des structures internes, il participe au projet de pôle, qu’il valorise et soutient auprès des équipes, il favorise les mobilités internes en fonction de l’évolution des projets et des métiers.

Il participe au projet médical des unités en l’articulant avec le projet de soins, dans le respect du projet de Pôle et du projet d’Établissement.

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Retour sur un an d’expérimentation de la première salle de consommation à moindre risque à Paris

En octobre 2016, la première salle de consommation à moindre risque (SCMR) de France, l’Espace Gaïa, a ouvert ses portes dans le quartier de la Gare du Nord, pour une expérimentation de six ans.

Gaïa publie aujourd’hui un dossier de presse destiné à revenir sur un an d’expérimentation.

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Recrutement : médecin généraliste

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Site géographique de l’offre :

Centre médical Marmottan
17, rue d’armaillé
75017 Paris
Métro : Charles-de-Gaulle-Etoile

Détail de l’offre :

Le centre Médical Marmottan recrute un(e) Médecin généraliste dans son service de Médecine spécialisé dans le suivi médical des toxicomanes.

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[article] Usage de cathinones à Paris

H135_cover(1)Nouvelle publication pour l’équipe de Marmottan : Muriel Grégoire publie dans la revue l’Encéphale un article sur l’usage de cathinones à Paris.

Résumé : l’apparition au cours des dix dernières années des « nouvelles substances psychoactives » appelées également « NPS » modifie pour la première fois, de façon profonde, le monde des drogues qui passe d’une dizaine de produits à près d’une centaine. La veille sanitaire représente un outil de surveillance de ce phénomène : une augmentation de l’utilisation des cathinones de synthèse (méphédrone, NRG3, 4-MEC…) a été observée et pose de nouveaux défis aux cliniciens. Le CEIP de Paris et le centre Marmottan ont voulu dresser un tableau de la consommation de cathinones en Île-de-France et alerter la communauté des services de santé concernant les problèmes liés à l’identification des abus et les risques associés. Nous présentons la relation entre sexe et drogues en raison de l’effet spécifique que les cathinones pourraient avoir sur les pratiques sexuelles. Le point marquant est l’apparition d’une pratique de consommation de stimulants par voie intraveineuse appelée « slam » au sein des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Le « slam » comprend trois caractéristiques : injections, dans un contexte sexuel et usage de drogues psychostimulantes. Le risque sanitaire s’inscrit à la fois dans le syndrome de dépendance/abus, impliquant un « craving » important, des symptômes psychiatriques prolongés, et dans le risque infectieux (VIH, VHB, VHC…). Il semble important de moins dissocier les réseaux sexuels, des réseaux d’addiction pour la réduction du risque.

http://www.em-consulte.com/en/article/1029317